L’huître est un mollusque bivalve. Ne pouvant se déplacer par elle-même, elle ne peut fuir, ce qui la met en danger face aux prédateurs. Heureusement, elle possède deux coquilles qui se referment hermétiquement. Comme tous les bivalves, c’est un coquillage filtreur.
L’huître est un animal hermaphrodite successif, c’est-à-dire qu’elle est tour à tour mâle et femelle au fur et à mesure de sa croissance.

Le manteau : ce fin voile de chair constitue la partie la plus externe du corps mou de l’huître et assure la croissance et le développement de la coquille de l’huître. Il participe aussi à la fabrication de la nacre qui en recouvre l’intérieur.
La charnière : elle commande l’ouverture de l’huître tandis que le muscle adducteur la maintient fermée. C’est ce muscle qui doit être coupé lors de l’ouverture de la coquille.
Les branchies : elles assurent la respiration et l’apport des matières nutritives jusqu’à la bouche de l’huître. Les cils présents sur les axes des branchies permettent un courant d’eau qui aide l’acheminement des particules dont se nourrit l’huître. Le plancton (phytoplancton et zooplancton), petit organisme qui suit les courants correspond à la nourriture de l’huître.
La coquille : est constituée de carbonate de calcium et de conchyoline.
Son corps : c’est un invertébré pourvu d’un appareil respiratoire, digestif et reproducteur avec une bouche, un cœur, un foie, deux reins, un estomac et une gonade. Elle possède une circulation sanguine que nous ne pouvons voir car son sang est incolore. Le coeur envoie le sang vers les branchies où il s’enrichit d’oxygène. Le foie entoure l’estomac et a une fonction digestive.